Par chirurgie intime de la femme, on entend trois types d’intervention :
Nymphoplastie de réduction (petites lèvres trop développées): l’intervention sous anesthésie potentialisée en ambulatoire permet de réduire la muqueuse.
La labioplastie de réduction ou nymphoplastie consiste à réduire la taille de petites lèvres jugées trop importantes.
L’excès de petites lèvres peut être jugé disgracieux par certaines et même parfois entraîner une gêne fonctionnelle dans la vie quotidienne (activités sportives, rapports sexuels…).
L’intervention consiste alors à réséquer l’excès cutané. La cicatrice peut être longitudinale (technique longitudinale) ou transversale (« Wedge résection ») en fonction de la morphologie de chacune.
Une nymphoplastie est réalisée en ambulatoire (entrée à la clinique le matin et sortie le jour même) sous anesthésie locale ou générale selon les préférences de chacune. Les fils sont résorbables et disparaissent seuls en 3 semaines.
Après une nymphoplastie, les douches peuvent être reprises dès le lendemain. Les bains doivent quant à eux être évités pendant 3 semaines environ. Le port de vêtements moulants est déconseillé et les rapports sexuels doivent être évités pendant 3 à 4 semaines environ.
En cas d’excès cutané du capuchon clitoridien, une clitoridoplastie pourra être associée.
L’hyménoplastie ou reconstruction de l’hymen est l’intervention visant à restaurer l’intégrité de l’hymen et de retrouver la même anatomie que lors de la virginité.
Quelle que soit la raison de cette reconstruction, elle est possible quel que soit l’âge et quel que soit le nombre de rapports sexuels précédents. L’intervention a lieu en ambulatoire, sous anesthésie
locale ou générale selon les souhaits de la patiente.
Les fils de suture utilisés se résorbent en 3 semaines. Les douches peuvent être reprises dès le lendemain. Il n’y a pas de réelle douleur. Un contrôle à 3 semaines permettra de contrôler le résultat de la chirurgie.
Comme n’importe quel endroit du corps, de la graisse peut s’accumuler sur la zone pubienne, partie du corps comprise entre les organes sexuels et le bas-ventre, aussi appelée mont de Vénus chez la femme, ce qui peut être très complexant surtout lorsque la femme est nue ou en maillot de bain. Il peut facilement faire l’objet d’une liposuccion comme au niveau des autres zones graisseuses de l’organisme.
Comme toutes les autres interventions de chirurgie Esthétique, un délai de réflexion est nécessaire avant d’envisager cette intervention. Lors de la consultation, on prendra soin de bien définir la demande de la patiente.
Par ailleurs il faudra prendre en compte l’anatomie de la région abdominale. Dans certains cas, on peut être amené à réaliser cette liposuccion du Mont de Vénus lors de la réalisation d’une abdominoplastie.
La technique chirurgicale consiste à aspirer l’excédent graisseux à l’aide d’une canule fine. La quantité de graisse à enlever dépend de l’excès graisseux et de la demande de la patiente.
Cette intervention peut être réalisée en théorie sous anesthésie locale. En pratique elle est souvent réalisée sous anesthésie générale de courte durée, du fait qu’il s’agit d’une zone assez sensible et du fait de la localisation délicate.
Cette intervention peut être réalisée en chirurgie ambulatoire.
Dans la plupart des cas les suites post-opératoires sont simples. Il est conseillé de porter une culotte gainante pendant 4 semaines environ après la liposuccion.
Il faut noter que cette liposuccion du Mont de Vénus donne habituellement un œdème important de la région vulvaire avec une région vulvaire gonflée pendant une quinzaine de jours.
Les douches sont autorisées dès le lendemain ou le surlendemain mais les bains et les rapports sexuels sont déconseillés pendant 2 à 3 semaines.
Dans l’immense majorité des cas ,les patientes jugent le résultat satisfaisant ou très satisfaisant. La cicatrice est habituellement extrêmement discrète. Il faut savoir que l’œdème persiste de un à trois mois et qu’il faut environ six mois pour obtenir le résultat final de cette intervention.